Mes conseillers bancaires me proposent-ils les meilleurs produits financiers avec des frais compétitifs ?

La relation avec un conseiller bancaire repose souvent sur la confiance, mais cette confiance doit s’appuyer sur une analyse objective de la performance nette des placements proposés.
Autrement dit, il ne suffit pas qu’un produit soit présenté comme “bon” : encore faut-il qu’il soit efficace après frais.

En pratique, le conseiller bancaire travaille au sein d’un établissement qui distribue avant tout ses propres produits ou ceux de partenaires sélectionnés.
Ces solutions peuvent être de qualité, mais elles ne représentent qu’une petite partie du marché dont les plus aisés peuvent bénéficier.
Le conseiller bancaire n’a pas la liberté d’aller chercher ailleurs, même si une autre société de gestion propose des conditions plus performantes ou des frais plus justes.

Or, ces frais sont multiples.
Il faut distinguer :

=> Les frais sur versement, souvent de 2 % à 5 % sur les contrats d’assurance-vie

=> les frais de gestion du contrat, prélevés chaque année sur l’encours

=> les frais d’arbitrage, appliqués à chaque changement de support

=> les frais internes des produits financiers eux-mêmes, notamment ceux des OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières), qui supportent leurs propres frais de gestion, parfois supérieurs à 1,5 % par an

Ces coûts cumulés, parfois invisibles pour l’investisseur, réduisent de façon significative la performance réelle du portefeuille.
C’est pourquoi une approche patrimoniale rigoureuse impose d’analyser non seulement la stratégie d’investissement, mais aussi la structure tarifaire complète du contrat et des supports sous-jacents.

En tant qu’ingénieur patrimonial indépendant, j’accorde une attention particulière à cette transparence.
Les solutions que je recommande affichent 0 % de frais sur versement, 0 % de frais d’arbitrage, et des frais de gestion optimisés entre 0,5 % et 1 % selon les supports.
Je sélectionne également des fonds et OPCVM à frais réduits, en privilégiant la performance nette et la solidité des sociétés de gestion.

Cette liberté de choix me permet d’agir sans conflit d’intérêts, avec un seul objectif : maximiser la rentabilité nette des investissements tout en protégeant le capital de mes clients.
La véritable performance ne se mesure pas à la promesse d’un rendement, mais à ce qu’il en reste une fois tous les frais déduits.

Karim Trabelsi

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Ma banque s’occupe-t-elle vraiment correctement de mes intérêts financiers ?